SNPTES - Académie de Strasbourg

Si nous voulons rendre pérenne le choix fait en 1945 par ceux qui ont mis le système de retraite en place, basée sur la notion de solidarité intergénérationnelle que nous connaissons, il est aujourd'hui nécessaire de s'opposer ensemble, en bloc, aux propositions gouvernementales à ce sujet et d'exiger un meilleur niveau de retraite.

La baisse généralisée du niveau des pensions qui s'annonce n'est que la conséquence de choix du gouvernement. Pourtant fondamentaux, ils n'ont jamais été discutés notamment dans leur orientation de plafonner les dépenses de retraites, au maximum de leur niveau actuel soit (13,8% du produit intérieur brut).

Les conséquences de ces choix conduisent à un appauvrissement des retraités d'aujourd'hui comme ceux de demain, voilà pourquoi notre expression démocratique doit elle aussi être intergénérationnelle.

La baisse des pensions déjà programmée par les réformes passées vont encore être aggravée si le système par points était mis en oeuvre en l'état, raison de plus que dans les prévisions de cette réforme les retraités deviendront une variable d'ajustement des finances publiques. Dans ce cas si les ressources n'augmentent pas, les retraités de plus en plus nombreux vont se partager une part fixe plus faible. Chacun peut imaginer cet impact à son niveau qui serait de fait encore plus important pour la pension des femmes qui se confond déjà souvent avec un minima social qui fait de la retraite une période d'appauvrissement marqué sans aucun espoir d'amélioration.

Aujourd'hui il est temps de resserrer les rangs et de s'opposer ensemble et fermement à de nouvelles propositions visant à accentuer l'appauvrissement programmé des retraités du futur comme ceux d'aujourd'hui.

Le 5 décembre, venez participer aux manifestations,  refusons ensemble l'appauvrissement programmé des retraités d'aujourd'hui et de demain.

le SNPTES ne peut qu’appeler l’ensemble des personnels à se mettre en grève et à manifester le 5 décembre 2019, pour demander  :

• la prise en compte de l’ensemble de la rémunération (primes incluses) des 6 derniers mois d’activité  ;
• une pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC  ;
• la ré-indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités  ;
• la revalorisation de la rémunération indiciaire  ;
• l’alignement des régimes indemnitaires sur les montants les plus favorables de la fonction publique  ;
• la suppression des décotes et des surcotes  ;
• la prise en compte des années travaillées à l’étranger  ;
• la prise en compte de l’ensemble des années d’études et de formation.